Description générale
Parce qu’elle constitue un des piliers de la démocratie, parce qu’elle a pour fonction aussi bien de garantir le respect des libertés individuelles de tous les citoyens, de trancher les litiges individuels et collectifs que de contribuer au maintien de l’ordre public, la justice est naturellement concernée par toute réflexion menée sur la bonne gouvernance du secteur de la sécurité.
Quels que soient les systèmes politiques, l’organisation des pouvoirs et autorités, les cultures et traditions historiques de chaque État, la place réservée à l'institution judiciaire dans un État de droit, et le bon fonctionnement de celle-ci, constituent incontestablement des marqueurs déterminants de l’équilibre harmonieux d’une société.
La quête légitime des populations pour plus de liberté, plus de sécurité et plus de justice ne saurait toutefois aboutir sans une action collective à laquelle chacun participe dans son domaine propre, qu’il soit politique, administratif, judiciaire, éducatif, militaire ou associatif, qu’il procède de l’exercice d’une profession libérale ou d’un secteur de la communication.
Les acteurs de la justice doivent impérativement communiquer de manière transparente, sur les forces et faiblesses des structures qui la composent, sur les résultats obtenus en matière de gestion fluide des stocks, de qualité des décisions rendues, de la compétence et du sens de la responsabilité de celles et ceux qui ont pour missions de répondre aux attentes de justiciables.
Outre l’inclusion de représentants des organisations de la société civile dans les modes de justices informels ou mixtes, il peut être opportun de mettre en place un « conseil de juridiction »,ou tout autre dispositif, organisé autour de chaque structure, en associant des représentants de cette société civile, des différentes composantes administratives, pour contribuer à démythifier l’institution judiciaire, en restituant de manière authentique la réalité de l’activité de celle-ci.